- Mais qu’est-ce qu’ils font ? demande le gnome en tapant du pied, non mais sans blague on va être en retard à cause d’eux.

- Calme-toi Magigo, répond la naine en refaisant tranquillement une de ses longues tresses rousses, tu les connais, ils sont maudits en ce qui concerne le matériel.

- Ecoute Biala au lieu de te plaindre le rase-motte, continue l’humaine appuyée sur un mur, et puis si tu es si impatient tu peux toujours aller faire un tour en Outreterre voir s’ils y sont, môsieur le mage pouvant revenir quand bon lui semble.

- Avoue que t’es jalouse Elwi ! Parce que toi, tu es obligée d’utiliser ta pierre de foyer et que je préfèrerais essayer d’attaquer le Roi Liche avec un bâillon dans la bouche pour incanter plutôt que de te faire un portail.

- Moi ? Jalouse de toi ? Pas du tout, se défend la prêtresse, par contre pour l’histoire de te balancer au Trône de Glace bâillonné, ça peut toujours s’arranger.

- Du calme vous deux, les interrompt le guerrier nain, ils vont bien finir par arriver. Bertuc, des nouvelles ? Bertuc ?

Toutes les têtes se tournent vers le nain chevalier de la Mort assis par terre, ses yeux brillants regardant le vide.

- Désolé Bud, j’étais ailleurs, s’excuse celui-ci en revenant à la réalité, d’après ce qu’ils m’ont dit ils ont réussi à se débloquer, ils devraient arriver.

- Et bah c’est pas trop tôt, marmonne Magigo en enflammant une fleur près de lui.

- Les voilà, déclare Biala en montra deux silhouettes en train d’apparaître devant eux.

En effet, deux humains se matérialisent près du groupe, un mage et un voleur. Une fois complètement apparu, le voleur pousse un long soupir.

- Ouf, j’ai bien cru qu’on n’y arriverait jamais. Merci de nous avoir attendus les gars.

- Désolé pour le retard, continue le mage en allant saluer tous les autres aventuriers, mais le petit a eu quelques soucis, ajoute-il en lançant un regard en biais au voleur.

L’intéressé fait mine de regarder ailleurs en admirant avec insistance une des dagues accrochées à sa ceinture.

- Hé, Sin, lance Magigo en s’approchant, attends il faut que je te raconte un truc mortel…

Le gnome et l’humain s’éloignent un moment pour discuter tranquillement. Pendant ce temps, Biala est venue près du deuxième mage, elle tire sur ses vêtements poussiéreux et abîmés.

- Burick ? Tu es sûr que tes habits sont adaptés à la situation ? Regarde-nous et dis-moi ce qui ne va pas à ton avis ?

Ce dernier s’observe de la tête aux pieds puis jette un œil à ses camarades.

Biala est habillée d’une robe blanche rehaussée de quelques sobres broderies dorées formant des arabesques, elle ne porte rien d’autre de plus que ses bottes et sa ceinture de tissu, dorée elle aussi pour rappeler les motifs de la robe. Ses deux tresses d’un roux flamboyant tombent jusqu’au bas de son dos, contrastant avec la blancheur de la robe.

Budman, lui, a mis une simple cotte de maille, celle qu’il gardait précieusement toute l’année dans le seul but de cette soirée, mais a conservé les plaques qui protègent ses jambes. Forgées en acier allié à du mithril pour leur donner une plus grande résistance et une couleur plus pâle, les mailles brillent de mille éclats sous la lumière de la lune.

Bertuc porte son armure habituelle, qu’il a faite réparer exprès, mais s’est délesté de ses épaulières et de son casque. Il a cependant gardé son épée, malgré les demandes incessantes de ses compagnons. D’un autre côté, on ne peut pas en demander trop à un chevalier de la mort, même repenti.

Elwilan est vêtue d’une robe bleue, plus décorée que celle de Biala, qu’elle a assortie d’épaulettes du même tissu. Elle a retiré sa cape et sa capuche, un petit diadème d’argent maintient ses cheveux gris, dégageant ses yeux violets, et des pendants en diamant, fabriqués par elle-même, sont accrochés à ses oreilles.

Enfin, Magigo porte une robe de mage rouge écarlate, tissée de riches motifs dorés. Il l’a achetée après avoir réussi à économiser pendant un mois, exploit relevant presque du miracle. Ses cheveux, qui avaient été coiffés avec soin quelques heures auparavant, ont désormais, suite à un problème de boule de feu, pris une position défiant l’apesanteur.

Burick se regarde à nouveau, habits déchirés et brûlés, sales, de quoi faire mourir d’horreur n’importe quelle couturière digne de ce nom, en effet il n’est pas vêtu pour la fête. De même pour Sinslish qui porte ses éternels vêtements de cuir ainsi que tout son arsenal de couteaux, dagues, poudres et autres spécialités de voleurs.

- Tu n’as rien d’autre à te mettre ? demande Bertuc en se relevant.

- Mais si, ne vous inquiétez pas, les rassure l’humain en posant son sac de voyage par terre, je n’ai pas oublié de prendre de quoi me changer. Alors on est tous là ?

- Depuis que vous êtes arrivés oui, répond Elwilan, Nannan et Lily sont venues faire un petit bonjour mais elles avaient des impératifs.

- D’accord, bon je vais me changer, je reviens.

Bertuc tourne alors la tête vers Sinslish et Magigo qui rient aux éclats dans leur coin en le pointant du doigt.

- Qu’est-ce qui vous fait rire vous deux ?

- Ri-rien, articule le gnome les larmes aux yeux.

- Rien du tout, renchérit le voleur en se tenant les côtes.

Le nain dégaine son épée et s’approche des deux amis, puis les menace du plat de son arme.

- Je promets d’épargner celui qui parlera le premier.

Burick revient à ce moment-là. Il porte désormais une tenue bien plus adaptée à la situation. Bien qu’ancienne, sa robe parme est toujours aussi belle à regarder, avec ses motifs argentés qui dessinent quelques glyphes à la signification incompréhensible. Le mage porte aussi une grande collerette, des épaulières, une ceinture et des gants reprenant la couleur et les motifs de la robe. Il regarde le chevalier de la Mort en train de menacer les deux aventuriers hilares, puis il s’approche de Budman et murmure à son oreille.

- J’ai manqué quelque chose ?

- Pas pour l’instant mais on va bientôt savoir de quoi il retourne, répond le guerrier.

En effet, le gnome et le voleur ont réussi à reprendre leur souffle.

- En fait, commence Magigo.

- On se disait, continue Sinslish en se retenant de rire.

- Qu’avec tes yeux…

- On aurait pu te mettre dans le sapin…

- Pour servir de décoration.

- On éteint la lumière, tu ouvres et tu fermes les yeux…

- Et ça clignote ! finissent-ils en cœur.

Un moment de silence, puis fou-rire général, sauf pour Bertuc qui reste interdit. Il se retourne vers ses compagnons qui ne parviennent pas à cacher leur hilarité.

- Et ça vous fait rire ? demande-t-il, atterré, Bubu, Bud, Elwi, Biala… pas vous !

- Désolé Bertuc, mais imagine un peu la scène, explique Budman en reprenant son calme, franchement rien que de penser à ta tête au milieu d’un sapin du Voile d’Hiver en train d’ouvrir et fermer les yeux…

Bertuc fait alors volte-face vers Sinslish et Magigo qui se tiennent l’un à côté de l’autre. Le nain les regarde fixement puis soupire.

- C’est bon, vous avez gagné, c’est le Voile d’Hiver, autant en profiter. Mais n’espérez vous en tirer à si bon compte. Bon sinon, c’est quoi le programme ce soir ?

La question est évidemment posée à Biala, chef de guilde de son état. La naine sort la pierre qui sert à invoquer sa monture.

- Je pense que tout d’abord, on va passer à Forgefer, pour voir le Grand-père Hiver. Et puis on avisera ensuite. Ça vous convient ?

- Ok pour moi, répond Burick.

- Pas de souci, enchaîne Budman.

- Je n’y vois aucun inconvénient, continue Elwilan.

- Ça me va aussi, termine Bertuc.

- Alors on est partis ! crie Magigo, qui nous aime nous suive !

Le mage et le voleur sont déjà montés dans la moto de ce dernier et commencent à faire hurler le moteur de l’engin, libérant derrière eux une épaisse fumée noire qui fait tousser leurs compagnons.

- Mais dégagez de là avec votre machine infernale, pollueurs ! tousse Elwilan.

- Les Phoenix de Solaris en force !

- Oui enfin là je pense que les phœnix vont finir intoxiqués par les cendres de cet engin, réplique Burick en protégeant ses yeux de la fumée crachée par le pot d’échappement.

- On est les meilleurs, youhou !!!

Les autres aventuriers ont à peine le temps de se mettre en selle que la moto est déjà partie en direction des canaux. Heureusement, la traînée noire qu’elle laisse derrière elle permet aux cinq compagnons de la suivre facilement. Le Tram pour aller à Forgefer se trouve dans le Quartier des Nains, pourtant la moto file vers le Quartier Commerçant et s’arrête devant une étrange machine à côté de laquelle se trouve un gobelin.

Sans attendre le reste du groupe, Sinslish se place sur la plaque circulaire et un flash de lumière aveugle tous ses compagnons. Une seconde plus tard, un gnome ressort de la machine du gobelin, habillé comme un lutin du Grand-père Hiver. Magigo s’approche du voleur gnomifié et lui met une bourrade affectueuse, puis ils se retournent vers les autres.

- Alors, qui vient renforcer le pouvoir des gnomes avec nous ? demande le mage.

- Pas moi ! répond tout de suite Elwilan.

- Moi, en revanche, déclare Bertuc avec enthousiasme.

Le chevalier de la mort se jette dans le sas, éclair de lumière, ressort un deuxième gnome, mais qui a gardé son épée. Budman fait de même. Ne restent que les deux humains et la naine.

Les quatre gnomes se concertent alors et se retournent vers Elwilan qui discute avec Biala au sujet de l’utilisation d’un sortilège, et donc ne les voit pas. Soudain, le mage accompagné de ses trois lutins lui saute dessus et la tire vers la machine du gobelin.

- Mais qu’est-ce que vous faites ? Ah non ! NON j’ai dit ! se rebelle l’humaine.

- Aller, Elwi, tu vas voir ce que ça fait d’être moi, dit Magigo.

- Justement, je ne veux pas être toi. Lâche ma robe avec tes sales petites pattes de gnome ! En plus, avec la chance que j’ai, je vais finir dans le faible pourcentage de ceux qui ont subit un accident de transformation ! Non les gars je ne veux pas y aller ! Non !

La prêtresse s’accroche, peine perdue, elle finit dans le Fabulovolt PX-238 Hiver et revient en gnomette. Les autres s’amusent de la voir devenir aussi rouge que ses petits habits.

- Ah ça vous fait rire ? demande-t-elle, et qu’est-ce que c’est que cette voix ? On dirait que j’ai avalé un sifflet !

Et plus elle s’énerve, plus sa voix monte dans les tonalités aiguës et plus les autres gnomes sont morts de rire. Finalement, elle incante et reprend son aspect normal.

- T’es vraiment pas drôle, lui reproche Sinslish.

- Désolée mais si je veux pouvoir monter sur mon cheval il me faut des jambes un peu plus grande que celles que j’avais.

- Fausse excuse, dit Burick, tu ne veux pas essayer de trouver mieux ?

- Non.

- Bon, vous comptez rester là ? demande Biala en faisant avancer sa monture, personnellement je préfèrerais passer voir le Grand-père Hiver avant qu’il ne parte faire sa tournée.

Tous acquiescent et se remettent en selle. Le petit groupe se met en route et va rapidement jusqu’au Tram. Une fois arrivés dans la capitale naine, ils se rendent jusqu’au grand sapin du Voile d’Hiver et font la queue pour aller voir le Grand-père Hiver. Le premier à passer est Bertuc.

- Alors voilà, Grand-père, ce que je voudrais pour le Voile d’Hiver, c’est une réhabilitation des chevaliers de la mort. Bah oui n’empêche, les autres arrivent pas à nous voir d’un autre œil, pourtant on a fait nos preuves non ? Et puis sinon, si tu pouvais changer le nom de ma goule, ça m’arrangerait. Parce que Mâchouillos… ce n’est pas forcément effrayant.

Vient ensuite Magigo.

- Moi ce que je veux c’est des sous, pleins pleins de sous. Pour m’acheter tout ce que je veux. Ah oui, je veux aussi pouvoir apprendre plus vite les métiers, sans me fatiguer, parce que tu comprends c’est long et si je le fais pas la naine qui est là-bas, le gnome pointe Biala, elle va me réduire en tous petits morceaux. Sinon, le cogn’baff pour aller attirer les monstres sans le faire exprès et embêter mon groupe de raid.

C’est au tour de Budman.

- S’il te plaît, si tu pouvais faire en sorte que les lanceurs de sorts arrêtent un instant d’utiliser leurs sortilèges les plus puissants juste pour savoir qui est le plus fort. Parce que ce n’est pas marrant tous les jours de se faire crier dessus et d’entendre qu’on est en carton quand on a rien fait. Sinon… bah fais-moi la surprise tiens.

Puis de Biala.

- Cher Grand-père Hiver, je ne te demande pas grand-chose. Juste un petit coup de main pour faire mes hauts-faits stupides. Tu sais, ceux où il faut passer une semaine à abattre des petits monstres un peu partout et où tu perds plus de temps à attendre qu’ils reviennent qu’à les tuer.

De Sinslish.

- Alors je voudrais des compos pour monter l’ingénierie, de quoi faire plein de poisons sans me ruiner, arrêter de me faire menacer par le savon de Nannan et de me faire taper dessus par Biala parce que je fais toujours le contraire de ce qu’elle dit,…

D’Elwilan.

- Cher Grand-père Hiver, je ne te demande que trois choses. Faire en sorte que j’arrête de partir dans le mauvais sens quand il faut tourner autour d’un boss, me permettre d’arrêter de faire des phrases à rallonge là où trois mots suffisent. Et surtout, surtout… la monture du Baron !

Et enfin de Burick.

- Alors, cher papy, j’ai été sage cette année. Promis ! Donc je voudrais, s’il te plaît, que tu me trouves un remplaçant dans le rôle de tapis de guilde. Non, c’est vrai, ça finit par être lassant de se faire marcher dessus par les autres qui continuent à se battre et par le boss. Surtout quand c’est un dragon, une fois j’ai eu un lumbago pendant une semaine, j’ai été inutile pendant tout ce temps tellement j’avais mal.

Après cette visite au Grand-père Hiver, les phœnix décident d’aller voir le revendeur de marchandises Fûmebois, histoire de faire des courses. Evidemment, les quelques pièces que chacun a sur lui passent dans l’achat des traditionnelles boules de neiges. Il est tout de suite décidé d’aller les utiliser à la sortie de la ville, en attendant que le Grand-père parte faire sa tournée.

Le groupe part se mettre un peu à l’écart et les équipes se forment. Burick, Budman et Bertuc forment la première, Biala, Elwilan et Sinslish l’autre. Magigo est neutre puisqu’il ne peut pas s’empêcher de lancer des projectiles à tout le monde, même à ses coéquipiers.

S’en suit une bataille épique, digne des plus grands héros, où chacun rivalise d’ingéniosité pour toucher sans être touché. Les mages ne cessent d’utiliser leurs sorts de transfert et d’invisibilité, les prêtresses forment leurs boucliers et tentent de se faire oublier, le voleur essaie de rester invisible mais les traces de ses pas dans la neige ne sont pas des plus discrètes. Les deux nains, plus vulnérables, s’établissent au niveau de points stratégiques pour bombarder plus facilement leurs adversaires.

Rapidement, les équipes se dissolvent et la bataille rangée dégénère en mêlée générale dont nos phœnix ressortent enneigés de la tête au pied.

Epuisés, tous s’installent autour d’un petit feu de bois et commencent les traditionnels récits des aventures des uns et des autres. Qui des anciens racontant la grande époque et leurs rencontres respectives, qui des plus jeunes narrant leurs frasques, qui rappelant à qui son souvenir le plus marquant durant leurs aventures communes.

Sans prévenir, Biala lance à Magigo une poignée de flocons de neige. Une lumière étincelante enveloppe la naine et un bruit de tonnerre résonne.

- Voilà, déclara la prêtresse en cochant une liste, j’ai réussi presque tous les hauts-faits de la fête du Voile d’Hiver, il ne me reste plus qu’à ouvrir les cadeaux et j’aurai un nouveau titre.

- Ce qui fait que, désormais, au lieu de t’appeler Biala la Sanssaint, la Marraine, l’Ancienne, la Noble,… commence Budman.

- La gardienne des Flammes, la Maître Brasseur, la Pèlerine,… continue Burick.

- La Chercheuse, l’Exploratrice, l’Ambassadrice, Championne des Terres Gelées… renchérit Elwilan.

- Gardienne de Cénarius, la Diplomate, la Championne d’Argent,… énumère Bertuc.

- Sans oublier, au Cœur d’Artichaut, Jenkins et Naine râleuse, achève Sinslish.

- Il faudra rajouter la Joyeuse ? demande Magigo.

- Oui.

Succède un moment de silence admiratif.

- Mouais, je préfère quand même Biala tout simple.

- Ou Bibi, c’est mignon aussi.

Le ciel s’éclaire alors de mille lumières, stoppant là leur discussion, tandis que l’on entend au loin le son de clochettes.

- Je sens que notre grand-père préféré ne va pas tarder à montrer le bout de son nez, déclare Budman en tournant la tête vers l’entrée de Forgefer.

Tous l’imitent et en effet, apparaît rapidement le Grand-père Hiver sur son traîneau tiré par Metzen le renne. Renne qui, cette année encore, a causé bien du souci à tout Azeroth du fait de sa disparition. Le traîneau décolle vers le ciel étoilé, sous le regard admiratif de tous, ou presque.

- Dis Magi.

- Oui Sin.

- Tu lances un sort de glace au renne qui se casse la figure, je m’occupe du vieux, on pique le traîneau et on s’envole avec les cadeaux, propose le voleur.

- D’accord je te suis, accepte le gnome avec enthousiasme.

- Un peu de respect pour l’esprit de la fête vous deux, les sermonne Biala.

- Mais quel âge ont-ils ? se désespère Budman.

- Je préfère ne même pas te le dire, répond Elwilan, tu irais sans doute te jeter dans la gueule d’un dragon.

Les deux amis laissent donc filer le Grand-père Hiver et son renne qui partent faire leur tournée et apporter des cadeaux à tous les jeunes, et moins jeunes, d’Azeroth.

Burick s’approche alors d’Elwilan.

- Elwi, il y a quelque chose que je voudrais savoir.

- Je t’écoute.

- Magigo et toi, vous jouez avec le même compte, alors comment pouvez-vous être là tous les deux ?

- La magie du Voile d’Hiver Bubu, la magie du Voile d’Hiver…

Et en cette fin d’année, je vous souhaite à tous un très Joyeux Noël, une bonne année 2010 et on se retrouve en janvier pour poursuivre les aventures d’Asnath et Noem’Aeda.

Elwilan, Plume des Phoenix